Algorithme LinkedIn : Interview du Rédacteur en Chef et de la Directrice de la Gestion des Produits chez LinkedIn.

Par Fabien Massavie

Présentation podcast


Voici Problem Solvers, une émission d’Entrepreneur Media dans laquelle des entrepreneurs font ce qu’ils font le mieux, c’est-à-dire résoudre des problèmes inattendus dans leur entreprise.
Nous avions complètement tort. Et je me suis dit que ça ne se vendait pas.

C’était comme si nous devions repartir de zéro.
Je suis Jason Feifer, rédacteur en chef du magazine Entrepreneur.

Si vous êtes une personne qui publie sur les médias sociaux, quel est, selon vous, le marqueur de base du succès ?

C’est la viralité, n’est-ce pas ?

C’est le fait de devenir viral, et c’est pourquoi il est intéressant d’entendre quelqu’un de très haut placé sur une plateforme de médias sociaux dire cela.

Nous ne cherchons pas du tout la viralité. Ce n’est pas ainsi que LinkedIn mesure le succès.


Il s’agit de Dan Roth. Il est le rédacteur en chef de LinkedIn.

Et je sais ce qu’il dirait de ce que je viens de dire, à savoir que LinkedIn n’est pas une plateforme de médias sociaux. LinkedIn est bien plus que cela, c’est vrai. Mais il a une composante de médias sociaux et beaucoup de gens, moi y compris, utilisent cette composante de médias sociaux pour atteindre les gens, pour publier du contenu, etc.

Quoi qu’il en soit, allons-y. LinkedIn, du moins les parties de LinkedIn qui sont des médias sociaux, ne s’intéressent pas à la viralité.

Il n’y a rien dans nos systèmes qui récompense la viralité. (Dan Roth)


Et si vous êtes une personne intéressée à devenir influente, ok, je suppose que ce n’est pas viral sur LinkedIn maintenant, mais à poster sur LinkedIn pour que ce soit vu par un grand nombre de personnes pertinentes, qu’en pensez-vous ?

Eh bien, ce que Dan a dit ici va vous intéresser particulièrement parce qu’il a dit qu’il n’y a rien dans nos systèmes qui récompense la viralité, ce qui soulève bien sûr la question suivante : qu’est-ce que vos systèmes récompensent ?

Et la réponse à cette question a changé de manière significative au cours des six derniers mois environ, car LinkedIn a apporté de nombreux changements très stratégiques à son fil d’actualité.

LinkedIn m’a offert l’opportunité de creuser avec Dan et l’une de ses collègues, Alice Xiong.

Alice Xiong : Je m’appelle Alice, je suis directrice de la gestion des produits chez LinkedIn et je dirige nos produits de recherche et de découverte.

Jason : Si vous souhaitez atteindre des gens, développer une audience sur LinkedIn, il faut absolument écouter cet épisode parce que nous allons examiner en détail le fonctionnement de LinkedIn, les changements qu’ils ont apportés et ce qu’il faut faire pour réussir à publier du contenu sur LinkedIn.

Cette conversation est très intéressante. Elle a changé la façon dont je pense à la publication sur LinkedIn et si vous me suivez sur LinkedIn, et vous devriez simplement chercher Jason Pfeiffer, si vous me suivez sur LinkedIn, vous savez, je publie presque tous les jours sur LinkedIn.

C’était donc une conversation très, très pertinente pour moi et, je le sais, pour beaucoup d’autres, et nous allons y revenir juste après la pause. Le monde ne manque pas de conseils. Si vous voulez des conseils, si vous voulez des instructions, oh, il y en a partout.

C’est tellement difficile à suivre parce qu’il y en a tellement et n’aimeriez-vous pas qu’il y ait quelqu’un qui rende les choses simples ?

Ce quelqu’un, c’est moi, car ma lettre d’information, One Thing Better, vous donne chaque semaine un moyen d’améliorer votre travail et de bâtir une carrière ou une entreprise que vous aimez.

Je reste simple, amicale, directe et vraiment, vraiment utile avec des anecdotes qui vous montrent comment prendre des idées complexes comme vaincre la peur ou trouver un but ou simplement répondre à la question sur laquelle vous êtes vraiment bloqué et les rendre pratiques et possibles.

Ce sont des astuces que j’ai apprises en interrogeant les entrepreneurs les plus intelligents du monde et en essayant de les mettre en pratique. One Thing Better, recevez-le dans votre boîte de réception chaque semaine en allant sur One Thing Better.

 

Voici donc ce qui se passe dans cet épisode de Problem Solvers.

Très bien, nous sommes de retour. Je m’entretiens aujourd’hui avec Dan et Alice de LinkedIn.
Avant d’entrer dans les détails des changements apportés au flux, je leur ai demandé de commencer par une vue d’ensemble de la situation de LinkedIn et de ce qu’il essaie de faire, puis de nous expliquer comment nous pouvons l’utiliser pour comprendre les décisions qu’il a prises.

Et c’est Dan qui commence.

Dan Roth : Jason, tout d’abord, merci de nous avoir invités. C’est formidable de vous parler et c’est passionnant de parler à vos auditeurs et à vos lecteurs. Ce qui est intéressant avec LinkedIn, c’est qu’en un sens, il change très peu.

La mission de LinkedIn n’a pas changé du tout. Je travaille à LinkedIn depuis près de 12 ans. Nous fêterons nos 12 ans ce mois-ci.
Notre mission est de connecter les professionnels du monde entier aux opportunités économiques.
Nous voulons nous assurer que chacun, où qu’il soit, trouve, grâce à l’utilisation de LinkedIn, une meilleure façon de faire ce qu’il fait ou ce qu’il veut faire.

Et cela signifie différentes choses pour différentes personnes.

Et la manière dont nous atteignons cette mission, dont nous réussissons à connecter les gens aux opportunités économiques, change parce que nous apprenons tout le temps ce que les gens veulent, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et ce à quoi ressemble le succès.

Et cela change au fur et à mesure que nous en apprenons davantage sur la plateforme et sur la façon dont les gens l’utilisent.
Et cela change en fonction de ce que les professionnels veulent dans leur vie et de ce qu’ils ne veulent pas, de la façon dont ils conçoivent la réussite pour eux.

En tant que mécanisme d’encadrement, il faut donc se demander pourquoi LinkedIn fait tout cela.
C’est parce que nous croyons en cette idée que si nous pouvons aider les gens à être meilleurs dans leur travail ou quel que soit le travail qu’ils veulent obtenir, ou à construire une entreprise ou à développer leur entreprise ou à trouver les bonnes personnes pour travailler pour elles, si nous pouvons faire en sorte que cela se produise, tout le monde s’en portera mieux.

Une « marée montante » soulève tous les bateaux. C’est donc l’idée. L’une des choses que nous avons constatées ces dernières années, c’est l’importance du partage des connaissances dans la manière dont cela fonctionne. Les membres sont, et nous appelons nos utilisateurs des membres, les membres sont, lorsqu’ils viennent sur LinkedIn, ils viennent dans un but spécifique.

Vous savez, nous voulons que lorsque les gens ouvrent l’application ou se connectent sur le bureau, ils le fassent pendant le travail, ils le font souvent pendant les moments les plus occupés de leur journée. Ils le font à un moment où ils pourraient faire un million d’autres choses dans leur entreprise et ils choisissent d’aller sur LinkedIn pour une raison.

Et souvent, cette raison est de pouvoir devenir plus intelligent sur quelque chose, qu’ils ont besoin de devenir plus intelligent. Parfois, c’est pour trouver un emploi ou pour embaucher quelqu’un, mais c’est souvent avec un travail à accomplir qu’ils ouvrent LinkedIn.

Et ce travail est souvent, ce genre de travail à faire est souvent comme,

aidez-moi à devenir plus intelligent dans ce domaine particulier de mon monde.


Et ils le font en posant des questions ou en publiant ce qu’ils savent.

Au cours des deux dernières années, nous avons constaté une augmentation de 27 % des contenus consultés sur le fil d’actualité.

Depuis 2021, donc, et une augmentation de 42 % du contenu partagé au cours de la même période. On voit des gens qui viennent, qui essaient d’apprendre, qui publient plus, qui sont plus à l’aise avec l’idée de partager ce qu’ils savent et comment ils l’ont appris, et de poser des questions à d’autres personnes.

Vous utilisez le mot « communauté ». Ce que nous constatons, c’est que les gens créent des communautés en partageant leurs connaissances.
Ce dont nous parlons ici, c’est de l’idée d’inciter les gens à partager ce pourquoi ils sont particulièrement qualifiés ou ce qu’ils veulent absolument savoir, c’est le changement dans le fil d’actualité.

Nous voulons nous assurer que vous voyez le bon contenu, le bon contenu qui compte pour vous. Et que nous vous aidons à sortir ces idées de votre tête d’une manière qui ait du sens et que vous puissiez ensuite atteindre les bonnes personnes pour qu’elles puissent apprendre et en tirer quelque chose de cette communauté.

Je vais donc passer la parole à Alice pour qu’elle nous explique un peu comment nous procédons.

Jason : C’est très bien. Alice, oui, je vous en prie. J’ai un million de questions complémentaires, mais je veux d’abord entendre ce que vous avez à dire.

Alice : Tout à fait. Comme Dan l’a mentionné, nous investissons en grande partie pour rendre l’alimentation plus utile à nos membres. Et lorsque nous demandons à nos membres ce qu’ils trouvent de plus précieux dans leur flux, c’est de plus en plus clair.

Les gens nous disent qu’ils apprécient surtout que le contenu soit fondé sur des connaissances et des conseils.
Ils apprécient également que le contenu provienne de personnes qu’ils connaissent et qu’ils apprécient, qui partagent leurs activités afin qu’ils se sentent en contact avec leurs proches.

Et ils se sentent plus utiles lorsqu’ils obtiennent des opportunités à partir du fil d’actualité. C’est exactement ce que nous avons fait pour le fil d’actualité, qui est un élément essentiel, une partie importante de notre écosystème global. Nous avons donc procédé à deux changements.

Premièrement,

nous améliorons la portée des connexions et des personnes qui vous suivent.


Qu’est-ce que cela signifie ? Les personnes de votre réseau, en tant que créateur, les personnes de votre réseau et les personnes qui vous suivent auront plus de chances de voir vos mises à jour.

C’est parce que les membres nous disent que c’est ce qu’il y a de plus précieux.
Au cours des derniers mois, nous avons constaté une augmentation de près de 10 % du nombre de contenus consultés par les « personnes qui les consultent ».

Jason :

Vous dites que le fil d’actualité donne la priorité aux messages des personnes que vous suivez par rapport à ceux des personnes que vous ne suivez pas.

 

Est-ce bien ce que vous voulez dire ?

Alice : C’est une partie. Il y a une deuxième partie. La première partie consiste donc à mettre l’accent sur vos connexions.
Ensuite, nous demandons aux membres ce qu’ils considèrent comme le plus utile pour les fils d’actualité et tout contenu basé sur des connaissances et des conseils.

Par exemple, un jeune Lu Kun, expert en apprentissage automatique de l’IA, qui partage quelque chose sur l’IA et l’apprentissage automatique pour quelqu’un qui est un praticien de l’apprentissage automatique est un contenu incroyablement précieux, même s’il n’est pas connecté à vous.

Ou encore, un contact qui partage ses connaissances et ses conseils sur la manière de négocier un salaire, d’étudier les tendances de l’entreprise. Ce sont des contenus précieux sur lesquels nous nous concentrons beaucoup. Au cours des derniers mois, nous avons constaté une augmentation de près de 40 % du nombre de personnes qui consultent des contenus fondés sur les connaissances de personnes qui ne font pas partie de leur réseau.

Les deux enseignements à en tirer sont donc les suivants : d’une part, il faut s’appuyer davantage sur son réseau et sur les personnes que l’on suit. Du point de vue du créateur, c’est une meilleure façon d’atteindre le public que l’on souhaite constituer.

Deuxièmement, il s’agit de donner aux membres un meilleur accès à un contenu fondé sur des connaissances et des conseils qui, en fin de compte, les mènent à des opportunités économiques.

Jason : J’ai compris. C’est un point de départ intéressant, car je veux dire par là qu’il faut demander à vos membres ce qu’ils veulent et ce qu’ils apprécient.

Car si nous connaissons le comportement humain, nous savons que les gens n’expriment pas nécessairement ce qu’ils veulent faire ou s’engager à faire. En effet, si vous avez mené cette expérience sur Facebook, par exemple, nous allons juste utiliser Facebook comme un exemple aléatoire ici, sans vous demander de commenter spécifiquement sur Facebook, mais je parierais que les gens sur Facebook auraient dit, ce que j’apprécie, c’est les mises à jour personnelles de mes amis.

Mais lorsque vous laissez le fil d’actualité être dicté par ce que les gens engagent réellement, même s’ils ne le diraient jamais à un enquêteur, ce qu’ils commencent à engager est un large éventail de choses que nous pourrions simplement appeler le piratage d’algorithme.

Des gens qui publient des choses uniquement parce qu’ils savent que c’est le genre de choses que les gens regarderont, cliqueront ou partageront. C’est ce qui s’est passé sur pratiquement toutes les plateformes sociales. Je sais que LinkedIn est bien plus qu’une plateforme sociale, mais pour parler d’un fil d’actualité, c’est ce qui se passe avec tout le monde.

L’avantage, c’est qu’il y a beaucoup d’engagement. L’inconvénient, c’est que l’on se noie dans ce que l’on pourrait considérer comme une valeur non réelle. Je suis donc curieux d’entendre ce que vous avez à dire sur le processus de prise de décision qui a lieu à LinkedIn pour distinguer ce qui est une valeur de ce qui peut simplement obtenir beaucoup d’engagement.

Parce que je parie que vos données montrent, et je ne suis pas en mesure de les voir, mais vos données montrent que beaucoup de choses que les gens ne pensent probablement pas ou ne catégorisent pas comme ayant de la valeur obtiennent beaucoup d’engagement sur LinkedIn.

Et donc, si vous devez faire un changement, vous devez vous éloigner de certaines choses qui ont peut-être peu de valeur, mais qui suscitent beaucoup d’engagement. Parlez-moi de ce processus de prise de décision et de ce que vous espérez en retirer.

Alice : Je peux faire un premier essai avec Dan.

Jason, je pense qu’il est très important pour nous de mettre cela dans le contexte de la vision de LinkedIn. Oui. Notre vision est de créer des opportunités économiques pour chaque membre de la main-d’œuvre mondiale. Et en fin de compte, lorsque nous mesurons nos progrès, nos missions, sommes-nous en train de connecter les professionnels ?

Les aidons-nous à être plus productifs et à réussir ? Ainsi, dans ce que vous venez de partager, pour nous, la partie la plus importante de l’équation est de savoir si nous pensons que nous nous rapprochons de nos membres pour qu’ils soient et se sentent plus productifs et plus performants.

Il ne s’agit pas seulement d’une question de viralité. Je veux dire que

les choses peuvent devenir virales sur LinkedIn, mais notre système n’est pas conçu pour cela.


Nous nous considérons comme une plateforme sociale professionnelle qui permet aux gens d’être plus productifs.

En ce qui concerne la réaction des membres aux changements que nous avons commencé à mettre en œuvre au cours des six derniers mois, nous sommes heureux d’annoncer que les premiers signes sont très prometteurs.

 

Nous avons enregistré une baisse de 80 % du nombre de membres partageant ces informations.


Nous avions l’habitude de recevoir des plaintes de membres nous disant qu’ils n’aimaient pas leur fil d’actualité, que la qualité de leur fil d’actualité n’était pas pertinent et qu’ils voulaient voir quelque chose de différent. Je voulais voir quelque chose de différent. Au cours des derniers mois, depuis que nous avons commencé à faire évoluer l’expérience du fil d’actualité, nous avons constaté une baisse de 80 %, ce qui est énorme.

Jason : Je suis désolé, 80 %, 80 %, quel est le changement ?

Alice : Le nombre de membres qui disent ne pas aimer leur fil d’actualité.

Jason : Je vois. Ils se plaignent de la qualité du fil d’actualité. Je vois, et une baisse de 80 % des plaintes. J’ai compris. C’est très intéressant.

Dan : Vous avez posé ce genre de question : comment cela se compare-t-il à d’autres plateformes ? Et je pense que pour vraiment amplifier ce que disait Alice, nous ne cherchons pas du tout la viralité. Ce n’est pas ainsi que LinkedIn mesure le succès. Il n’y a rien dans nos systèmes qui récompense la viralité.

Il ne s’agit pas d’une plateforme axée sur la publicité, où les annonces sont un élément de la façon dont nous gagnons de l’argent, ce n’est pas la façon dont LinkedIn fonctionne. LinkedIn ne dépend pas de cela.

Ce dont nous dépendons, c’est que les gens reviennent chaque jour et sentent que cet endroit est bon pour leur identité professionnelle.


Parce que si vous y réfléchissez, je pense que c’est utile pour les gens qui essaient de comprendre, et nous parlons à beaucoup de gens qui essaient de maîtriser LinkedIn, et ils se disent, je veux être génial sur LinkedIn. Et le conseil que je leur donne toujours, c’est de réfléchir à ce que sont les incitations pour tout endroit où vous passez votre temps.

Et il est important que les incitations de LinkedIn soient, nous avons plus de succès si les gens sont ici avec leurs vraies identités, s’ils sentent que c’est un bon endroit pour eux, s’ils sentent que c’est un endroit qu’ils veulent avoir ouvert sur leur bureau au travail et vérifier quand ils commencent leur journée de travail et qu’ils la terminent, c’est un endroit où ils recommandent à d’autres personnes de venir.


De cette façon, les recruteurs, lorsqu’ils viennent, sont comme de vraies personnes qu’ils contactent et ils savent ce qui intéresse ces personnes. Les annonceurs B2B savent exactement vers qui ils peuvent faire de la publicité, les vendeurs peuvent voir de qui il s’agit, ils touchent les vraies personnes qui peuvent réellement prendre des décisions d’achat.

Toutes ces choses sont des incitations qui dépendent d’un contenu de haute qualité et de personnes de haute qualité qui représentent ce qu’elles savent vraiment faire. Ainsi, si vous réfléchissez à l’origine de cette baisse, cette chute de 80 % des personnes qui nous disent qu’elles ne sont pas satisfaites de leur fil d’actualité, cela vient en grande partie du fait que nous nous assurons d’avoir le bon contenu pour eux, ce contenu vient du fait que nous leur disons :  » Voici les personnes que vous suivez, donc vous nous dites que vous voulez en savoir plus sur elles « .

C’est aussi le genre de sujet qui vous intéresse. Il ne s’agit pas seulement de gens qui parlent de ce sujet, mais de quelqu’un qui a des compétences dans ce domaine et qui parle de ce sujet. Et je pense que c’est un élément très important : si c’est moi qui partage en tant que journaliste à quelqu’un qui est intéressé, si vous regardez mon parcours, c’est comme une école de journalisme.

Et si je partage du contenu sur la façon de devenir un grand géologue, c’est inutile. Je ne sais pas de quoi je parle. Même si ça a l’air bien, et que j’en écris, j’essaie de devenir viral avec du contenu sur la géologie. Je ne sais pas trop pourquoi cela deviendrait viral, mais disons que c’est probablement en train de devenir viral.

Dans un univers parallèle, bien sûr. Donc si je mets ça là, LinkedIn, nous avons le devoir en tant que LinkedIn de dire, hey, ce n’est pas le contenu de la plus haute qualité. Dan n’a aucune compétence dans ce domaine. Nous ne l’avons pas vu avoir du succès avec du contenu géologique dans le passé.

Alors pourquoi montrerions-nous à Alice, qui s’intéresse au contenu géologique, quelque chose de Dan alors que ce n’est pas son domaine d’expertise. Tout cela, parce que nous avons le profil professionnel enregistré, nous aide également à nous assurer que

nous transmettons le bon contenu aux bonnes personnes, même s’il ne s’agit pas d’une personne que vous suivez déjà.


Le sujet vous tient à cœur. Nous pensons qu’il s’agit d’un contenu de grande qualité provenant de quelqu’un qui sait vraiment de quoi il parle.

Jason : C’est très intéressant. J’aimerais revenir sur ce point dans une seconde et comprendre comment LinkedIn identifie le contenu de valeur, parce que ce que vous venez de dire n’est qu’un aspect de la question, mais il faut aussi mettre un point d’orgue à la question de la viralité.

Tous ceux qui utilisent LinkedIn depuis des années, et j’y suis tous les jours, l’ont vu. Nous avons vu des gens qui postaient des articles sérieux et de valeur, et cela apparaissait dans votre fil d’actualité, mais aussi beaucoup de selfies et beaucoup de gens qui prenaient simplement des conneries virales qu’ils trouvaient sur Internet et les postaient là, et faisaient essentiellement les choses qui sont très bien récompensées sur d’autres plateformes.

Et donc je veux juste vous poser la question pour que les gens puissent vous entendre réagir à cela, en parlant à des gens qui sont sur LinkedIn tout le temps, n’est-ce pas ? Au lieu de parler d’une stratégie plus large, vous dites en fait que nous vous entendons et que nous ne voulons pas de ce genre de choses sur la plateforme.

C’est bien cela ?

Dan : Permettez-moi de vous donner une réponse plus nuancée.

La réponse est que nous voulons donner aux gens le type de contenu qui les aide à être meilleurs dans ce qu’ils font ou ce qu’ils veulent faire, et qui les conduit à des opportunités économiques.


Il fut un temps où ce type de contenu était très utile aux gens. Puis il n’a plus été utile. Puis c’est devenu une sorte de déluge. Ce qu’Alice a dit tout à l’heure, c’est que nous ne cherchons pas, quand les choses deviennent virales sur LinkedIn, c’est généralement un signe pour nous que nous devons nous pencher sur la question parce que ce n’est pas célébré en interne.

Il s’agit plutôt de s’assurer que c’est bien un contenu de haute qualité qui apparaît.

Pourquoi ce contenu devient-il viral ? C’est la question que nous nous posons en interne si quelque chose marche soudainement bien.


Il est donc important de savoir ce qui se passe.

Jason : Je comprends, c’est très intéressant. Il semblerait que ce soit à l’opposé de ce que pensent tous les autres internautes de ce qui devient viral.

Dan : Tout à fait, mais si vous réfléchissez à la façon dont fonctionne LinkedIn, nous sommes souvent une sorte de proxy ou de version numérique d’un lieu de travail.

Et il y a très peu de contenu sur le lieu de travail ou de conversations sur le lieu de travail qui conviennent à tout le monde. Il y a quelque chose qui convient à votre équipe et à quelqu’un d’autre, ou dont on peut parler au cours d’un déjeuner d’affaires ou de toute autre conversation au travail.

Mais il est très rare que quelqu’un se lève avec un mégaphone et crie à tout le bureau et que tout le monde se dise, super, je veux en savoir plus sur cette personne qui nous crie dessus avec ce mégaphone. Si ce n’est pas viral sur le lieu de travail, ça ne devrait pas l’être sur LinkedIn.

Mais s’il s’agit de quelque chose de très intéressant, disons par exemple qu’hier, il y a eu beaucoup de posts incroyables sur le nouveau casque d’Apple et les gens parlent, les gens qui sont dans la RV et l’AR parlent de ce que cela signifie et quelle est la différence.

Ce sont des personnes expertes qui en parlent. Ce contenu a eu un succès incroyable. Est-il devenu viral ? Cela dépend de la définition que vous en donnez, mais il a atteint un large groupe parce qu’il y avait une forte demande pour ce contenu particulier.

Si les gens en parlent encore dans une semaine, la demande sera beaucoup moins forte. C’est un cycle normal. C’est comme ça que ça devrait se passer. Mais ce n’est pas le cas, alors pendant ce temps, vous avez posé la question de savoir ce qu’il est advenu de ce contenu.

Les gens postaient des selfies et d’autres choses du même genre. C’était pendant la pandémie. Il y a eu une sorte de moment où les gens parlaient de leur vie, de nos maisons et de nos vies professionnelles qui s’entremêlaient d’une manière que les gens voulaient vraiment et dont ils avaient envie et que vous ne pouviez pas éviter.

Cette époque est révolue. Cette phase est révolue. Et maintenant, ce que nous disent les membres, et c’est, je pense, une grande partie de cette sorte de baisse de 80 %, c’est qu’ils se disent : « Je ne veux plus voir ça. C’était bien, j’en ai fini avec ça.

C’est bien, on tire un trait sur tout ça. C’est un autre moment de ma vie professionnelle. Ce n’est pas le genre de choses que je veux entendre maintenant. Maintenant, je veux apprendre à m’améliorer dans ce que je fais.

Alice : Et permettez-moi d’ajouter rapidement, du point de vue de la valeur, qu’une partie importante est également la perspective du point de vue du spectateur, du point de vue du spectateur de l’alimentation.

Prenons un exemple.

Si Jason, vous et moi sommes connectés, vous êtes sur votre réseau. Si je partage un post sur un lancement de produit très réussi que j’ai mené, ou si je partage un post sur une réunion d’équipe très réussie que j’ai dirigée, Jason, vous allez probablement le voir.

Et même si mon article est du genre, ouais, maintenant je comprends ce qu’Alice est en train de faire. Mais imaginez que parce que vous aimez mon article, certaines de vos relations qui n’ont aucune idée de qui est Alice, c’était l’état antérieur, avant que nous introduisions ces changements, ce qu’ils avaient l’habitude de voir, c’est qu’ils voyaient, hey, Alice vient juste d’avoir une super réunion.

Mais qui est Alice ? Les gens ne trouvaient pas cela intéressant. C’est pourquoi il est très important que nous encouragions toujours les gens à apporter leur authenticité à LinkedIn. Nous encourageons toujours les gens à partager leurs histoires, mais il est très important de comprendre qui est le meilleur public pour ce type de contenu.


Il s’agit des personnes qui vous connaissent et qui s’intéressent à vous. De même, lorsque vous regardez le contenu des autres, vous ne vous intéressez probablement qu’aux mises à jour personnelles des personnes que vous connaissez et qui vous sont chères.

C’est donc une distinction très importante.

Jason : C’est intéressant. Pouvez-vous décortiquer cela un peu plus, peut-être du point de vue de l’utilisateur qui vit une expérience assez binaire : soit j’ai vu ceci, soit je ne l’ai pas vu, n’est-ce pas ?
Ou voici comment je l’ai vu.

Donc dans l’exemple d’Alice qui a lancé un produit, et disons que je le commente, ce que vous me dites c’est que la plateforme essaie de prendre une décision sur la façon dont ce post va être pertinent pour les gens qui se trouvent à un cercle hors 1er niveau.

Je pense à ma propre expérience sur LinkedIn, et je me dis que dans mon fil d’actualité, il m’arrive de voir un message de quelqu’un que je ne connais pas. En général, c’est parce que quelqu’un que je connais l’a commenté ou l’a aimé. Et c’est en fait la première chose que je vois tout en haut, c’est que vous me dites lequel de mes contacts a aimé ou s’est engagé avec ce post.

Mais êtes-vous en train de dire qu’il y a une sorte de considération secondaire ici, à savoir que vous essayez de mieux affiner les messages qui valent la peine d’être amplifiés dans le réseau de la personne qui s’est engagée avec le message au départ ?


C’est bien ce que vous dites ?

Alice : Vous avez tout à fait raison. La façon dont nous envisageons les choses, c’est que votre fil d’actualité sera toujours une combinaison de différents types de choses intéressantes pour vous. Il y aura des mises à jour qui vous donneront l’impression d’être plus connecté.

Il y aura des mises à jour qui vous apporteront les connaissances et les conseils dont vous avez besoin. En fait, nous investissons également à grande échelle pour faire de LinkedIn la destination de la connaissance.

Nous investissons donc beaucoup pour encourager davantage de personnes à partager leurs connaissances sur LinkedIn, et pour faire de LinkedIn un lieu de découverte des connaissances.


Si j’ai une question en tête, je devrais pouvoir aller sur LinkedIn pour la poser. Je devrais faire une recherche et trouver les réponses. Je devrais poser une question directement. L’accent est donc mis sur la connaissance, mais en même temps, nous ne perdons pas de vue les aspects liés à la connexion.

Nous pensons que c’est ce qui rend LinkedIn si unique.

Et c’est ce qui permet à LinkedIn de se démarquer.

Dan : Jason, puis-je ajouter une chose ? Si vous êtes un utilisateur, et c’est, de mon point de vue important, je traite avec beaucoup de contributeurs et nous les guidons en quelque sorte sur la façon de bien travailler sur LinkedIn, cela peut parfois être déroutant.

Ce qu’Alice souligne est un point incroyable. Et ce que vous avez dit à propos de cette sorte de détermination du bon cercle, c’est la façon dont j’aime y penser, c’est que chaque élément de contenu a en quelque sorte son propre marché total adressable (qui représente le revenu maximal qu’une entreprise pourrait théoriquement obtenir en vendant son produit ou service sur un marché spécifique).

Il faut donc se demander qui j’essaie d’atteindre avec ce contenu. C’est parfois frustrant pour un contributeur ou un utilisateur de poster quelque chose et de se dire :  » J’ai eu mille vues pour ceci et je n’en ai eu que 200 pour cela, je ne comprends pas « .

Mais ce qu’Alice décrit, c’est exactement ce qui se passe dans les coulisses, c’est-à-dire que nous regardons cela et nous nous disons :  » Eh bien, c’est génial « . Alice a montré un selfie de sa dernière réunion hors site, c’est une chose parfaite à montrer à son équipe ou aux personnes qui sont en relation avec elle, qui ont montré un intérêt pour le fonctionnement de l’équipe d’Alice.

Lorsqu’Alice explique les subtilités du fonctionnement des moteurs de recherche et ce qu’elle a appris, elle s’adresse à un marché total beaucoup plus vaste. Il s’agit de tous ceux qui travaillent dans le secteur de la recherche ou de tous ceux qui sont technologues ou PM.

Il s’agit donc de faire correspondre le contenu au niveau de chaque article.

Vous devez vous demander à qui correspond à ce contenu particulier.


Votre réseau, les personnes qui recherchent des connaissances dans ce domaine, une combinaison de ces deux éléments, et nous avons tous ces signaux pour essayer de déterminer exactement quel est le bon marché pour cet article précis, et tout cela se passe en temps réel.

Jason : Bien, cela m’amène à ce que je mettais en avant il y a un instant, c’est-à-dire à comprendre comment vous faites cela. Je sais que j’ai l’impression de « faire de la plomberie » pour trouver des informations sur la façon d’écrire des articles qui obtiendront le plus d’engagement.

Vous, d’un autre côté, allez essayer de me détourner de cela, parce que vous me dites que ce n’est pas le but, mais tout de même, je vais vous poser la question. Que fait LinkedIn pour évaluer, poste par poste, qui devrait voir quelque chose et que devraient faire les gens qui postent sur LinkedIn avec l’intention d’écrire quelque chose qu’ils pensent être utile et qu’ils veulent que beaucoup de gens voient ?

Dan : Une chose que je voudrais signaler aux gens est le lancement récent des articles collaboratifs.

Je ne sais pas si vous les avez vus, mais il s’agit d’articles qui sont, donc collaboratifs, et la façon dont les articles collaboratifs fonctionnent, c’est qu’il y a une composante écrite par l’IA qui va en quelque sorte en profondeur dans les compétences.

C’est du genre, voici les choses que vous devez savoir sur cette compétence particulière. Tout est basé sur les compétences. Et pour répondre à votre question sur la manière dont vous pouvez atteindre les gens, l’étape suivante dans les articles collaboratifs est que nous avons des systèmes qui vous contactent.

Nous examinons vos compétences, votre profil et les choses dont vous avez parlé dans le passé. Et nous vous dirons, Jason, vous êtes un expert en gestion d’une entreprise de médias. Cet article traite de la façon de gérer un point particulier d’une entreprise de médias.

Vous êtes la personne parfaite pour répondre à cette question. Pouvez-vous venir et répondre à cette question avec votre propre expérience du monde réel ? Et lorsque vous le faites, nous le montrons à d’autres personnes qui s’y intéressent, pour reprendre les propos d’Alice, cela apparaît dans les moteurs de recherche, cela apparaît ailleurs, et cela touche des personnes qui s’intéressent au secteur des médias.

Cela ne répond pas à votre deuxième question, à savoir que je veux toucher le plus grand nombre de personnes possible. Et vous avez raison, je vais vous détourner de cette réponse. Parce que la vérité est que si vous êtes un créateur de contenus, c’est comme gérer une entreprise, vous ne réussirez pas à moins que vous ne soyez comme Coca et que vous essayiez d’atteindre le monde – vous voulez que le monde boive votre produit.

Pour la plupart des gens, vous voulez les bons acheteurs de ce que vous vendez. Dans votre magasin, si vous tenez une boutique, vous ne voulez pas que le monde entier entre dans votre boutique, prenne vos articles, les mette sur les étagères et ressorte pour les récupérer, vous savez, en les broyant et en les déplaçant.

Je ne sais pas, je n’ai pas de boutique, mais j’imagine que c’est une mauvaise chose. Bien sûr, mais c’est la même chose ici : il faut réfléchir à la bonne audience à atteindre. Ce n’est pas le cas, ces chiffres sont vanity metric (qui flatte l’égo). Vous savez, si vous êtes comme, oh, j’ai eu 10 millions de vues de quelque chose, qui s’en soucie ?

Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’une personne qui vous dise : « Hé, je veux faire des affaires avec vous ». Ou pourquoi ne pas faire quelque chose ensemble ? Ou bien tu devrais venir travailler pour moi, ou bien je veux venir travailler pour toi.
Et si c’est quelque chose que vous essayez d’atteindre, si vous pouvez obtenir cela de votre travail, alors tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un ou deux courriels ou commentaires ou de quelqu’un qui vous contacte par courriel ou qui vous aborde lors d’une conférence et vous dit : « Hé, j’ai vu votre article et j’aimerais faire des affaires avec vous ».

C’est ça le succès. C’est la connexion à une opportunité économique.


Ce n’est donc pas, je pense, la façon dont les gens ont été formés, vous savez, au cours des dix dernières années, à penser à l’affichage. Mais je pense que c’est la bonne façon d’envisager la gestion d’une entreprise, de son activité et de sa carrière.

Vous ne voulez pas, vous n’avez pas besoin de toucher tout le monde. Il faut atteindre les bonnes personnes. Et ce qu’Alice décrit,

c’est la façon dont nous essayons de nous assurer que vous atteignez les bonnes personnes sur les bons sujets.


La dernière chose que je dirais, c’est que vous n’atteindrez pas toujours vos objectifs.

La clé, c’est de ne pas se focaliser sur chaque article. Il faut continuer à investir.


Et donc vous voulez poster et parfois ça va marcher et parfois ça va atteindre les bonnes personnes et parfois non et parfois vous aurez des « grillons » et parfois vous aurez beaucoup de monde.

C’est la somme totale de votre travail qui compte, la façon dont votre personnalité se développe et ce que les gens pensent de vous, qui comptent, et qu’ils apprennent à vous faire confiance, ainsi qu’à votre voix et à vos opinions. C’est une différence bien plus importante que d’avoir, d’être un « one-hit wonder » (succès éphémère).

Le one-hit wonder n’est pas rentable au bout du compte. C’est pourquoi je dis toujours qu’il ne faut pas se focaliser sur la façon dont cette personne a été postée, mais plutôt sur la façon dont je me débrouille dans le temps. Qu’est-ce qui s’est passé, quel type de changement ai-je constaté, qu’est-ce qui a eu le plus d’impact et qui m’importait, puis faites-en plus.

C’est ainsi que l’on peut investir dans sa voix.

Jason : Alice, avez-vous quelque chose à ajouter à cela ?

Alice : Non, je pense que Dan a tout dit. S’il y a des conseils ou des suggestions, je pense qu’en tant que professionnels, en tant qu’experts, nous sommes tous experts dans ce que nous faisons.

Je dis qu’il y a beaucoup de connaissances dans nos têtes.

Donc s’il y a un conseil à donner aux créateurs, aux créateurs de marques, c’est de réfléchir au type de connaissances que l’on peut offrir aux gens, pour les aider.


Et c’est ce genre de choses qui vous permettra probablement d’atteindre le bon public.

C’est la seule chose que je voudrais ajouter.

Un contre exemple ?


Jason
: Peut-être que ce sera malvenu, mais je vais attirer votre attention sur, vous n’avez pas besoin de l’extraire, mais je vais juste le décrire. Un de mes messages récents, parce que je suis curieux de savoir comment vous allez réagir.

Les gens qui me disent que dans les bureaux de LinkedIn, vous dites spécifiquement que si quelque chose devient viral, c’est qu’il y a un problème. Je ne sais pas si c’est viral. Je ne sais pas si nous ne nous sommes pas vraiment mis d’accord, ou si nous avons en fait, je devrais vous demander avant de continuer, si nous avons une sorte de définition convenue ici de viral quand quelque chose devient viral à LinkedIn et que vous dites, c’est un problème, nous devons l’examiner, de quoi parlons-nous en termes d’échelle ?

Y a-t-il un chiffre ?

Alice : Je ne crois pas que nous ayons dit ça, d’accord, ce que nous essayons de dire, c’est que

le système n’est pas conçu pour encourager les messages à devenir viraux.


Nous ne disons pas que si un message devient viral, c’est qu’il y a un problème, bien sûr.

Dan : Ce n’est pas, comme Alice l’a dit, le système est conçu pour ne pas récompenser cela. Ce n’est pas comme… nous ne sommes pas un système où si quelque chose devient viral, vous continuez à verser, oh, il y a un feu, versez de plus en plus d’essence dessus.

Ce n’est pas ainsi que nous sommes construits. D’un point de vue réel, c’est comme… ce n’est pas… il n’y a rien qui devrait être vu par tous, il n’y a que très peu de choses qui devraient être vues par tout le monde sur LinkedIn.

Alors quoi, est-ce que tu vas nous indiquer un article ?

Jason : Et bien, oui, donc, et donc, et juste pour être clair là-dessus, je comprends que si quelque chose atteint un certain nombre de vues sur LinkedIn, il n’y a pas une alarme qui se déclenche sur LinkedIn et tout le monde se précipite dans une salle d’urgence pour en parler.

Mais je pense qu’il est très intéressant de voir que la façon dont vous considérez ce type de mesure est très différente de la façon dont presque tout le monde le fait parce que ce que vous dites alors, et je vais juste vous le répéter pour que vous puissiez confirmer ou corriger.

Ce que vous êtes en train de me dire, c’est que, parce que votre mesure du succès est, est-ce que nous mettons les gens en contact avec des personnes qui vont être importantes pour leur entreprise ? Et que cela se produit à petite échelle, que lorsque les choses deviennent, disons, virales, et nous allons utiliser une version sans définition de viral, que lorsque les choses font cela, les chances que cela conduise au résultat que vous avez défini ici sont assez faibles.

Cela signifie peut-être que les gens trouvent des moyens d’utiliser cette plateforme d’une manière qui n’était pas exactement prévue. C’est à cela qu’il faut veiller : s’assurer que le plus grand nombre possible de personnes bénéficient de la valeur telle que vous la définissez.

C’est la raison pour laquelle un événement viral n’est pas vraiment une raison de se réjouir en interne sur LinkedIn. Ai-je bien compris ?

Dan : Absolument.

Quel message ? Je suis maintenant très curieux.

Jason : D’accord. Eh bien, il y en a eu deux récemment qui étaient en fait des versions de la même chose, c’est-à-dire que j’avais trouvé quelque chose de convaincant en ligne.

Ensuite, j’ai écrit ce que je pensais être des conseils authentiques et utiles. L’article que je regarde est celui sur les cafés. C’était il y a une semaine, et je vais le décrire pour les gens qui ne sont pas comme vous, en train d’essayer furieusement de le trouver.

Je peux aussi le déposer dans notre flux ici, je pense. Y a-t-il un moyen de…

Alice : Je l’ai trouvé.


Jason
: Vous l’avez déjà trouvé. D’accord, super. Ok. Donc voilà ce qu’on regarde en ce moment, d’accord ? Je n’ai pas pris cette photo. En fait, un de mes amis a trouvé cette photo il y a longtemps et l’a mise dans un article de blog, et je viens de m’en souvenir.

Il s’agit donc d’un de ces panneaux sandwich à l’extérieur d’un café. Quelqu’un a écrit à la main : « Entrez et essayez le pire café qu’une femme sur TripAdvisor ait eu dans sa vie », ce qui est amusant. Ensuite, j’ai écrit ce billet, que je ne vais pas lire en entier, mais qui commence comme ça.

Il dit : « Quelqu’un vous a-t-il insulté ou blessé ? Posez-vous cette question stimulante. Comment puis-je utiliser cela ? Pourquoi ? Parce que nous, les humains, avons besoin de contrôle. Nous avons besoin d’autonomie. Et lorsque que quelqu’un nous insulte, nous nous sentons souvent dépouillés de ce contrôle.

Bref, je continue pendant ce qui semble être quatre ou cinq autres petits paragraphes à parler de la façon d’utiliser les insultes pour avoir l’impression d’avoir un peu plus de contrôle sur la situation. Et à la toute fin, j’ai ajouté un petit appel à l’action pour que les gens s’inscrivent à ma lettre d’information.

Et selon mes critères, en tout cas, cela a plutôt bien marché. Au moment de l’enregistrement, le 6 juin, il y a eu 1,9 million d’impressions, 18 417 personnes se sont engagées, ou en fait 15, peu importe, 18 000 personnes et plus, et 792 commentaires.

Selon mes critères, c’est presque viral. Je pense que c’était un bon article. Je n’essayais pas de jouer à quoi que ce soit, mais je dirais qu’il se situe dans mon domaine d’autorité, ce qui est quelque chose que je vois que vous, vous entendez que vous vous intéressez, et qu’il touche un grand nombre de personnes.

Maintenant, premièrement, je suis curieux de savoir ce que vous en pensez, mais deuxièmement, je vais juste inclure dans ma question que, Dan, quand vous parliez de ça, mais en fait attendez, je vais laisser cette partie en premier.
Numéro un, que pensez-vous de cet article ?

Alice : Merci beaucoup d’avoir partagé cet exemple, Jason. J’aime toujours voir des exemples réels de ce que nos membres et nos experts ont créé. Je dirais qu’il s’agit d’un exemple assez classique de partage d’opinions, de conseils, et c’est ainsi que

nous avons des algorithmes internes d’intelligence artificielle qui nous aident à classer les messages dans différentes catégories.


Donc, pour votre post, c’est exactement le genre d’exemple que nous allons probablement montrer, vous partagez une opinion et vous la transformez en conseil. En ce qui concerne la viralité, ce que nous ne trouvons absolument pas utile et ce que les membres ont, ce n’est pas ce que nous ne trouvons pas utile, c’est en fait ce que les membres nous disent qu’ils ne trouvent pas utile, c’est ce que nous appelons la viralité aveugle.

C’est comme si quelque chose se mettait à exploser parce qu’il y a une sorte de propagation virale, d’engagement viral pour que je voie un article et qu’en fin de compte je ne trouve pas que cet article a de la valeur pour moi. Dans cet exemple particulier, je dirais qu’il s’agit d’un conseil plus générique, comme s’il ne concernait pas un domaine spécifique.

Bien sûr, et nous apprécions aussi l’humour. Nous voulons que les gens apportent leur authenticité au travail ou sur LinkedIn. En fait, nous apprécions vraiment, vraiment les créateurs qui prennent leur liberté créative et utilisent leur personnalité, y compris l’humour.

Jason : Dan, avez-vous quelque chose à ajouter ?

Dan : Oui, je voudrais aussi ajouter que si vous regardez vos commentaires, nous cherchons toujours à savoir si quelque chose lance une conversation. C’est très important pour nous, ce n’est pas seulement vous qui lancez quelque chose.

Vous avez posté ceci, vous avez donné votre conseil, Zala a dit que vous avez donné votre conseil, ce n’était pas seulement le panneau sandwich, vous avez donné votre opinion sur la raison pour laquelle vous pensiez que c’était important, vous avez partagé vos connaissances et vous avez de l’expertise dans ce domaine.

C’est donc ce système que nous recherchons. Et si vous regardez les commentaires, vous verrez que beaucoup de gens qui travaillent dans le marketing réagissent. C’est un très bon signe pour nous que cela a atteint un marché particulier. Vous avez donc un CMO, quelqu’un qui crée des marques avec un objectif.

Il s’agit d’un CHRO (RH) fractionné. Vous avez ici un grand nombre de personnes très intéressantes qui sont dans ce domaine ou dans les environs et qui ont leurs propres perspectives uniques qu’ils partagent ici dans la section des commentaires. Ce qu’ils disent n’est pas seulement drôle, point d’exclamation, ou trop vrai, point d’exclamation.

Ils s’en servent comme d’un moyen de parler de leur propre point de vue. Voici ce que je pense de la possibilité de partager ces informations ou ce que j’ai vécu au cours de ma carrière. Tout cela, LinkedIn le voit d’un très bon œil. Nous cherchons à montrer que vous commencez, que vous construisez une communauté autour d’un contenu et d’un partage de connaissances dont vous êtes le seul à pouvoir parler.

C’est la raison pour laquelle cet article aurait eu beaucoup de succès. J’aimerais également souligner un article que vous avez publié, je crois que c’était cette semaine, sur Ted Lasso et sur la façon dont l’entrepreneur est parvenu à Ted Lasso.
C’était un article phénoménal.


Vous étiez le seul à pouvoir en parler. Personne d’autre que vous n’aurait pu vivre cette expérience. C’était, tu l’as détaillé, tu as donné tes conclusions, comme comment cela, ce que tu fais quand tu reçois l’appel.
C’était en quelque sorte l’article parfait.

Et c’est le genre de chose qui est, si vous construisez votre marque et vous construisez votre voix sur LinkedIn, plus de ces coulisses, ce qui se passe, voici ce que j’ai appris de cette expérience. Ce type de contenu est très apprécié par les gens.

Nous inventons tous ces choses au fur et à mesure. Nous n’avons aucune idée de ce que nous faisons au travail et nous essayons de comprendre et d’apprendre des autres. Et si vous pouvez dire, voilà ce que j’ai appris, les gens adorent ça.
Est-ce suffisant ?

Est-ce que ce serait viral ? Ce billet ne serait probablement pas considéré comme viral ailleurs. Il a très bien marché sur LinkedIn et c’est une bonne chose. Nous l’aurions célébré en interne. Le partage des connaissances a fait parler les gens, il y a eu beaucoup d’expertise unique et une conversation vraiment intéressante.


Jason
: Oui, oh, bien. Je suis heureux de ne pas avoir déclenché la sonnette d’alarme de LinkedIn pour cela. Il est également très intéressant de vous entendre expliquer ce que LinkedIn voit et donc ce que vous voyez tous les deux lorsque vous regardez les commentaires, parce qu’un conseil classique parmi les gens qui vous disent comment devenir important sur LinkedIn est que vous avez besoin de beaucoup de commentaires, que les commentaires mènent à la visibilité, mais vous allez plus loin ici en identifiant, est-ce que les commentaires viennent tous d’une catégorie particulière de personnes et donc est-ce que ce post atteint un marché spécifique, ce qui est un signe de succès pour un post ou au moins un certain type de post, est-ce que c’est vrai ?

Dan : Oui, je veux dire, oui. Et il y a deux autres choses. D’une part, ces commentaires sont-ils significatifs ? Vous savez, si quelqu’un se contente de dire oui ou d’approuver, de cosigner, peu importe, ce n’est pas un commentaire significatif. Nos systèmes ne considèrent donc pas cela comme un commentaire significatif, mais les gens parlent, ils traitent cela comme une amorce de conversation.

C’est significatif.

Deuxièmement, vous répondez aux commentaires. C’est très important pour nous. Et c’est important, comme pour revenir à l’idée que LinkedIn est une sorte de « proxy » pour le monde des affaires. Si vous êtes en réunion et que quelqu’un vous parle et que l’autre personne se contente de vous regarder, ce n’est pas une réussite, ce n’est pas une conversation.

Et vous donnez en retour, comme vous, Jason, qui répondez aux gens qui donnent des commentaires, vous ne pouvez pas, peut-être dans quelque chose comme ça, vous ne pouvez probablement pas répondre à tout le monde, c’est trop, mais vous choisissez ce que vous voulez faire.

Vous remerciez les gens et vous ajoutez quelque chose, nos systèmes disent, c’est une conversation, récompensez-la, montrez-la à plus de gens. Les gens veulent participer à cette conversation. C’est ce que nous recherchons.

Jason : Bien, je pense que je réfléchis ici, pendant que vous dites cela, à une phrase que vous avez utilisée il y a peut-être cinq ou dix minutes, à savoir que chaque poste a son propre « marché total adressable ».

Et s’il semble que ce « marché total adressable » se révèle de manière cohérente dans l’engagement du post, alors les algorithmes de LinkedIn vont le reconnaître comme tel, c’est ce que vous me dites. Et puis, ce ne sont pas des mots que vous utilisez, je vais juste les dire pour voir si vous allez réagir, c’est-à-dire que la façon dont vous décrivez le type de commentaires de qualité semble très consciente des groupes d’engagement que les gens utilisent souvent pour essayer d’augmenter leur visibilité.

Mais les groupes d’engagement, pour ceux qu’ils ne connaissent pas, c’est peut-être comme un groupe que quelqu’un a sur WhatsApp où tout le monde lance ses posts LinkedIn et ensuite tout le monde sur le groupe où les assistants de tout le monde sautent et laissent des commentaires.

Il s’agit généralement de ce genre de choses, qui ne sont pas du tout de l’engagement, mais du faux engagement. Est-ce que cela vous préoccupe ? Est-ce que vous pensez à ce genre de systèmes de jeu dans le cadre de votre développement ?


Dan
: Absolument. Vous venez de le dire.

Et je pense que les gens pensent qu’ils ont compris comment les choses fonctionnent ici, alors que ce n’est généralement pas le cas. Ou alors, dans ce genre de situation, ça peut marcher au sein du groupe, et c’est tout. Comme si les groupes voyaient une partie, ils se parlent essentiellement à eux-mêmes.

Si c’est ce qu’ils veulent, c’est parfait.

Jason : D’accord, dernière chose, et je vous laisse partir. Dan, la façon dont vous avez décrit la valeur d’un contenu qui atteint son public était très intéressante. Et je pense qu’à bien des égards, c’est tout à fait vrai.

Et l’exemple de l’entrepreneur Ted Lasso que vous avez donné est en fait une très bonne version de cela en ce sens que ce post n’a pas eu autant de succès, comme une fraction de succès que celui avec le panneau sandwich. Pour les personnes qui ne me suivent pas religieusement, il s’agissait d’un extrait de la dernière saison de Ted Lasso où la couverture d’un magazine d’entrepreneurs apparaissait.

Et j’ai raconté l’histoire de ce qui s’est passé, à savoir que l’équipe de Jason Sudeikis m’a contacté et ainsi de suite. Quoi qu’il en soit, cela s’est bien affiché, mais cela n’a pas été extraordinaire. Et ce que vous dites est vraiment l’explication, parce que LinkedIn a reconnu que cela avait une audience particulièrement distincte de personnes qui sont très familières avec l’entrepreneur, ce qui sera une audience plus petite et des personnes qui sont juste en quelque sorte généralement intéressées et engagées dans le concept de marketing, tout à fait compris.

Mais ce que je veux faire, c’est mon dernier point, c’est-à-dire, Dan, quand tu disais, écoute, parfois la valeur ici, c’est que peut-être une ou deux personnes t’ont contacté sur mon DM ou qu’elles ont fait une connexion utile et c’est comme ça que les affaires, les affaires ne sont pas un tas de bruits, les affaires sont concentrées sur des connexions utiles.

Mais je vais vous dire une chose, c’est qu’un outil commercial formidable pour moi est de construire mon audience de newsletter. Et si les gens utilisent LinkedIn, c’est en grande partie parce que le fait d’être bien placé sur LinkedIn attire une audience vers l’objet pour lequel vous essayez de rassembler une audience.

Et dans ce cas, un article qui obtient 1,9 million d’impressions, je peux vous dire que je l’ai vu directement dans le nombre de personnes qui se sont inscrites à ma lettre d’information. Chaque fois qu’un billet de la lettre d’information est très bien accueilli, le nombre d’inscriptions à ma lettre d’information augmente.

C’est un outil commercial utile pour moi. Je n’ai pas vraiment envie d’être à l’étroit là-dedans. Je me demande donc comment vous conciliez le fait que certaines personnes ont besoin d’atteindre un grand nombre de personnes, même s’il y a beaucoup de bruit, et comment vous pensez équilibrer cela avec ce que je pense être une pensée très, très vraie et sincère, à savoir que les grandes entreprises se développent de manière ciblée.

Dan : C’est une excellente question. Revenons rapidement à la question de Ted Lasso. Si pour vous, cela pourrait s’avérer être un plus, si vous commencez à obtenir plus de productions hollywoodiennes, et que vous apprenez maintenant à travailler avec des entrepreneurs, je pense que c’est un grand succès pour vous.

(Sans aucun doute.) C’est vrai ? (Oui). Donc nous verrons,  cela pourrait s’avérer dans un an, quand nous parlerons à nouveau, vous saurez qu’il s’est avéré que ce post, qui a eu cette « petite audience », s’est avéré avoir un impact significatif sur mon entreprise.

Un impact plus significatif. (Oui, c’est vrai.) C’est en quelque sorte l’une des choses que nous croyons en tant qu’entreprise. Pour ce qui est de votre question sur la newsletter, vous savez, considérer vos posts comme le haut de l’entonnoir pour accéder à d’autres produits.

C’est certainement une façon de voir les choses. Dans ce cas, vous ferez plus de posts comme celui sur l’enseigne de café. Mais ce que je dirais, c’est qu’il faut réfléchir à ce que cela signifie pour votre marque. Si je commence à vous reconnaître comme une personne qui essaie constamment de me convaincre de m’inscrire à sa newsletter, cela commence à dégrader votre capacité à parler d’autre chose.

Pour moi, il est clair que vous vendez tout le temps. Et vous devez penser à ce que vous êtes, c’est pourquoi je dis que vous devez penser à cela comme à un portefeuille. Vous construisez votre voix avec chaque post, vous construisez votre marque, vous êtes comme… les gens comprennent qui vous êtes.

Et si vous n’êtes qu’une personne en haut de l’entonnoir qui essaie d’amener les gens à suivre un appel à l’action, vous êtes juste… personne ne veut être autour d’une personne comme ça. Il faut donc trouver un équilibre. Il y a des moments où l’on veut faire cela, où l’on pousse les gens.

Mais si vous le faites tout le temps, ce sera mauvais pour votre entreprise. Je pense que c’est mauvais pour votre entreprise à long terme, mais je peux me tromper complètement. Et, mais c’est à vous de décider. Je veux dire, vous pouvez, je pense que vous avez probablement trouvé un moyen de le faire avec, vous pourriez aller, vous pourriez devenir le gars qui prend des photos de drôles d’enseignes de cafés et construit des posts autour de ça.

Vous avez probablement trouvé une bonne formule qui fonctionnera pendant un certain temps jusqu’à ce qu’elle cesse de fonctionner parce que les gens se lassent de la voir, ou ils se lassent de votre contenu, ou ils sont comme, ils arrêtent juste d’interagir avec vous.

Donc il faut, il faut juste penser à nouveau, il faut juste penser à ça comme à un investissement. Et vous n’investissez pas dans votre newsletter, vous investissez dans qui vous êtes et comment les gens vous voient et comment ils veulent faire des affaires avec vous.

Je dirais donc simplement qu’il faut penser au long terme, avoir une vision à long terme.


Alice
: Je pense que Dan l’a très bien dit. Il s’agit de le considérer comme un portefeuille, comme un créateur, comme un bâtisseur de marque, il ne s’agit jamais d’un seul article.

Il s’agit toujours du type d’opportunités économiques qui peuvent se présenter. Et c’est quelque chose à laquelle nous pensons beaucoup à LinkedIn, c’est l’impact que nous avons sur nos membres, sur les personnes que nous servons à long terme.

 

Je voudrais juste insister sur le fait que ce que nous essayons de faire ici, en tant que LinkedIn, c’est d’être la destination définitive pour les connaissances professionnelles.

 

Et nous pensons qu’avec près d’un milliard de membres sur LinkedIn, il y a beaucoup de connaissances professionnelles qui existent dans la tête de nos membres. Ce que nous encourageons les membres à faire, ce que nous vous encourageons tous à faire, c’est de partager les idées et les inspirations et de les partager sur LinkedIn, de les partager avec le monde et de les partager avec le bon public que nous pouvons vous aider à cibler.

De cette façon, j’espère que vous pourrez, tout le monde, apprendre les uns des autres, cela ouvrira des portes aux uns et aux autres pour débloquer plus d’opportunités à l’avenir.
Ce sera donc mon dernier mot.

Conclusion

Jason : Génial, Alice, Dan, merci beaucoup. Cela a été très instructif.

Et voilà notre épisode est terminé.
J’aimerais beaucoup savoir ce que vous en pensez et peut-être même connaître un problème que vous avez résolu.
Vous pouvez me trouver sur mon site web, jasonfeifer.com. J-A-S-O-N-F-E-I-F-E-R.com. J’ai aussi d’autres choses utiles pour vous.

J’écris une lettre d’information sur la manière de se prémunir contre l’avenir et de devenir plus adaptable et optimiste. J’aimerais beaucoup que vous vous y inscriviez. Elle se trouve à l’adresse jasonfeifer.beehiiv.com. Jetez également un coup d’œil à mon autre podcast.

Il s’appelle Build for Tomorrow (Construire pour demain). Dans chaque épisode, j’aborde une croyance qui nous empêche de progresser et je vous montre pourquoi elle n’est pas aussi mauvaise que vous le pensez.

Problem Solvers est une production d’Entrepreneur Media et paraît tous les lundis matin.

Assurez-vous d’être abonné pour ne pas manquer un épisode.
Merci à Deepa Shah pour la production. Je m’appelle Jason Pfeiffer.
À la semaine prochaine.


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